Coronavirus – Pourquoi une telle « crise »?

Tentative d’analyse

Auteur : Christian Gilles

La crise sanitaire du Covid-19 a déboulé dans nos vies, mis le monde à l’arrêt, remis en question notre mode de vie et, pour beaucoup, l’avenir (voir aussi notre article Monnaies locales, solution d’après COVID‐19).
Après une plongée en apnée de 3 semaines, il est temps de refaire surface, d’essayer de mieux comprendre pour moins subir et se donner la ressource de penser au futur ; car oui, ça se terminera un jour mais nous devons être attentifs à la façon dont ça se passera.

 

Une propagation « fulgurante »

Le virus s’est en effet propagé rapidement, mais pas au point d’empêcher les pouvoirs publics de réagir.
Le premier cas est apparu en Chine le 17/11/2019, en Asie hors Chine le 13/01/2020, en Amérique du Nord le 21/01/2020, en Océanie et en Europe (France) le 25/01/2020, en Afrique le 15/02/2020, en Amérique du Sud le 26/02/2020..
Dans un premier temps, le Chine a nié l’évidence. Les autorités n’ont officiellement reconnu la gravité de l’épidémie que le 20 janvier. Entre-temps, toute référence au nouveau coronavirus a été censurée. C’est ce que montre une étude canadienne qui a analysé les termes censurés sur l’internet chinois pendant cette période. Cette étude révèle notamment qu’à partir de fin décembre, la messagerie WeChat a bloqué des mots-clefs tels que « pneumonie inconnue de Wuhan » ou « virus ». Le 1er janvier, huit médecins de Wuhan sont arrêtés et accusés de diffuser de fausses informations sur le virus. ils travaillent au service de neurologie de l’hôpital de la Croix-Rouge, à l’université de médecine ou au centre de cancérologie. L’un, Li Wenliang mort du coronavirus peu après, accusé d’avoir annoncé que sept de ses patients étaient atteints du SRAS, a été forcé par la police à signer un engagement à ne plus publier de tels messages (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_Covid-19#Censure). Les mesures de confinement à Wuhan et dans d’autres villes de la province de Hubei sont prises le 22/01.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) n’a déclaré l’état de pandémie que le 11 mars. Jusqu’au 23 janvier, au lendemain de la volte-face de la Chine, l’OMS se base sur les déclarations officielles de la Chine qui ne reconnaissent pas la transmission inter-humaine du virus. (pour une analyse détaillée des rapports entre la Chine et l’OMS et la chronologie des déclarations et décisions de celle-ci : https://www.institutmontaigne.org/blog/loms-la-pandemie-et-linfluence-chinoise-un-premier-bilan).

Un certain nombre de gouvernements et d’organisations soit croient aux affirmations chinoise relayées par l’OMS et à leur bien-fondé, soit choisissent de s’appuyer sur cette réticence pour repousser l’adoption de mesures difficiles.
En Belgique, (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_Covid-19_en_Belgique) la pandémie commence le 4 février 2020, lorsqu’un premier cas est confirmé chez un homme asymptomatique de 54 ans, qui a été l’un des neuf Belges rapatriés le 1er février de la province de Hubei (Chine) et d’autres suivront ; la réponse consiste à mettre en quarantaine les cas confirmés. Les s mesures collectives destinées à éviter la saturation des hôpitaux et, en particuliers, des services de soins intensifs, sont prises en Belgique le 12/03, en France le 14/03.

Taïwan n’est pas membre de l’OMS car la Chine, qui la considère comme une province chinoise, refuse son adhésion. A Taïwan, l’épidémie de SARS de 2002 avait provoqué le décès de 37 des 346 patients infectés ; le gouvernement a ensuite mis en place un plan de gestion des épidémies et, dès le 22 janvier (annonce du confinement de la ville de Wuhan), la frontière était fermée aux étrangers et les Taïwanais en provenance de Wuhan étaient mis en quarantaine, ceux en provenance de Chine étaient testés et mis en quarantaine s’ils étaient positifs, la population était invitée au confinement, les fabriques de masques augmentaient leur production. Avec pour résultat que, le 19 mars, sur une population de 23 millions de personnes, on recensait 195 cas et 2 décès.

On constate donc que le caractère « fulgurant » de la pandémie est tout relatif et qu’un retard considérable a été pris du fait de la volonté de la Chine de dissimuler la réalité de sa situation sanitaire et de l’absence d’une presse libre dans ce pays, de la priorité donnée aux considérations politiques et économiques plutôt qu’aux besoins sanitaires au sein des organisations internationales ainsi qu’au niveau des pays individuellement.
Ces faits répondent également aux interrogations légitimes quant au contraste entre les efforts mis en jeu contre cette pandémie et l’inertie face à des problèmes tout aussi importants et meurtriers que sont le changement climatique, la pauvreté, la faim… : ce n’est que le dos au mur que nos dirigeants politiques réagissent.

 

Pourquoi / comment une telle crise?

Nous sommes confrontés à une pandémie, c’est-à-dire une épidémie qui touche une part importante de la population mondiale. (sur le concept général de pandémie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie#cite_note-:10-13)
Il existe quatre niveaux de causes différentes et spécifiques menant à une pandémie13 :
1. L’émergence d’un nouvel agent pathogène transmissible.
Le virus SARS-CoV-2, qui provoque la maladie Covid -19, était inconnu. Il s’agit, comme le virus Ebola, le HIV, le SARS, la grippe aviaire ou la grippe porcine, d’une zoonose, c’est-à-dire d’une maladie transmise de l’animal aux humains. Le SARS-CoV-2 est plus contagieux que la grippe : un individu malade en contact avec 100 personnes en contamine en moyenne 2.2, contre 1.3 pour la grippe (mais moins que la rubéole pour laquelle le nombre est 6).
2. L’émergence d’une nouvelle maladie (manifestations cliniques) causée par ce nouvel agent.
Ce n’est pas vraiment le cas puisque les symptômes observés sont assez banals et très nombreux (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_Covid-19#Sympt%C3%B4mes); la deuxième phase de la maladie qui se manifeste chez certaines personnes, consistant en une réaction inflammatoire massive et qui mène à des complications graves, est décrite dans d’autres infection respiratoires à coronavirus.
On estime le taux de mortalité à 3%, très nettement inférieur donc à celui du SARS en 2002, qui était de 10% mais supérieur à celui de la grippe saisonnière (moins de 0.2 à 0.5 %) à laquelle on a voulu la ramener dans un premier temps, et même à la grippe dite « espagnole de 1918 (2.5%). Chiffres sous réserve étant donné la difficulté de diagnostiquer la maladie car 50% des personnes porteuse n’ont pas de symptômes (voir ci-dessous)
3. L’origine d’une épidémie.
4. L’origine d’une pandémie.
De nombreux facteurs, environnementaux at sociaux, entrent en jeu :
– Changements démographiques des populations humaines : urbanisation, densité des populations, déplacements et migrations. L’épidémie a pris naissance dans la mégapole chinoise de Wuhan dont la population est passée de 6.6 millions d’habitants en 2000 à 8.9 en 2018.
Les premiers cas décrits, en Belgique, en France, en Italie étaient des Chinois venant de Wuhan. Chaque nouveau foyer permet la diffusion vers d’autres pays : de l’Italie vers le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse par exemple. La mobilité des population, favorisée par le faible prix des voyages intercontinentaux, joue donc un rôle essentiel dans cette pandémie.
– Comportements des individus : sexuel (comme dans le cas du SIDA), alimentaire, rituels (rassemblements, pèlerinages : de tels rassemblements sont à la source de la diffusion dans le Grand Est français (à Mulhouse : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_Covid-19_en_France#Foyer_de_contagion_du_Haut-Rhin) et en Corée du Sud : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_Covid19_en_Cor%C3%A9e_du_Sud#Shincheonji_et_emballement_(18_f%C3%A9vrier_-_8_mars_2020)) ; il serait intéressant de comparer l’évolution de la pandémie entre les pays en fonction de leurs habitudes de contacts physiques -serrage de mains et accolade versus davantage de distance-) de loisirs (certaines personnes vectrices voyageaient pour affaires, d’autres, comme les Chinois de Milan, étaient des touristes), etc.
– Modifications écologiques : catastrophes naturelles, développement industriel, déforestation, construction de barrage, agriculture intensive. L’urbanisation va de pair avec la déforestation, la perte de surfaces agricoles et le bouleversement des écosystèmes locaux. Le lien avec le risque de pandémie a fait l’objet d’un rapport du WWF (https://wwf.be/assets/IMAGES-2/CAMPAGNES/COVID-19/the-loss-of-nature-and-rise-of-pandemics-protecting-human-and-planetary-health.pdf – pour une synthèse en français : https://wwf.be/fr/le-lien-entre-la-pandemie-de-covid-19-et-la-destruction-de-la-nature/)
– Insuffisance des systèmes de santé manque de vaccinations, de prévention et surveillance, d’infrastructure sanitaire…) ou leur mauvaise utilisation (matériel médical non stérile, mésusage d’antibiotiques développant une résistance aux antibiotiques…
Nathan Clumeck, infectiologue renommé pour ses travaux sur le SIDA, rappelait, dans son interview sur la radio La Première ce 04 avril,(https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-grand-oral?id=2620998): que, lors de son ouverture en 1982, l’hôpital militaire disposait d’une unité de haut isolement dans la perspective d’une pandémie à Ebola. Celle-ci ne s’est pas produite avec, pour conséquence, une diminution de la vigilance et un doute sur l’intérêt de maintenir ces mesures. Doute conforté par le fait que la réapparition d’Ebola en 2009 ne s’est pas étendue non plus. Les épisodes du SARS en 2002 qui était contenu à une épidémie, du virus grippal H1N1 en 2009 contre lequel on a très vite trouvé un vaccin (acheté par 12.6 millions de doses en Belgique en 2010 et non utilisé du fait d’une perte de virulence du virus) entraînaient un sentiment de maîtrise, voire de toute puissance, et un soupçon, en ce qui concerne le H1N1, d’avoir été trompés par les scientifiques et les firmes pharmaceutiques. Des scientifiques continuaient cependant à travailler sur le sujet et à écrire des rapports sur les risques de pandémie et du risque que cela impliquait pour l’ensemble de la société.

Lors de l’épisode H1N1 également, on avait acheté environ 6 millions de masque FFP2 (les plus performants, destinés aux soignants en contact avec des patients infectés). En 2019 ces masques ont atteint leur date de péremption et la ministre de la Santé a jugé inutile et plus économique de ne pas les renouveler. Le processus a été un peu plus tortueux en France, mais le résultat est le même : le pays était dépourvu de ces masques au début de la pandémie actuelle.

La norme de croissance du budget des soins de santé, après avoir été de 4.5 % pendant une dizaine d’année, a été raboté à 1.5 % par le gouvernement Michel (dont, rappelons-le, madame Wilmès était ministre du budget) ; alors que le Bureau fédéral du plan estime qu’il devrait être à au moins 2.5% et que l’Inami demande également son augmentation, car on prévoit pour 2024 un écart entre la norme actuelle est les besoins réels de 2 milliards. Avec pour conséquence que, en 2018, 32 % des hôpitaux étaient en déficit selon l’analyse « Maha » de Belfius (https://www.belfius.be/about-us/dam/corporate/press-room/press-articles/downloads/fr/2019/Slides-Maha-09102019-FR.pdf).

Une alternative au confinement généralisé aurait été de tester largement la population même sans symptômes, mais ce n’était techniquement pas possible : dans l’un des deux laboratoires de référence belge la consommation de réactif utilisé pour les tests « PCR » a explosé, les quantités habituellement utilisées en 6 mois étant partie en 6 jours et l’hôpital devant faire face à une pénurie globale.
La Corée du Sud a été fortement touchée au départ, suite, semble-t-il, à un rassemblement religieux dans le sud du pays. Un dépistage massif (15000 test par jour) a été organisé en évitant tout contact entre les personnes et les soignants chargés des tests. Les proches de toutes les personnes contaminées ont été recherchées de façon systématique, avant de se voir proposer un test de dépistage. (Plus discutable sur le plan éthique, un « tracking » était organisé : les déplacements des malades avant qu’ils soient testés positifs étaient reconstitués au travers des images de vidéosurveillance, de l’utilisation de leur carte bancaire ou du bornage de leur smartphone, puis rendus publics. Des SMS étaient même envoyés aux gens quand un nouveau cas était détecté près de chez eux ou de leur travail.) La Corée du Sud a en fait appris de ses propres erreurs et notamment de la carence de tests disponibles lors de la crise en 2015 du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS). Alors elle a accéléré les procédures de mise sur le marché des tests, et quelques semaines après l’apparition du coronavirus en Chine, Séoul donnait son feu vert à la mise à disposition des cliniques d’un tout nouveau test diagnostiquant le Covid-19 en six heures.
Le dépistage massif a également fait ses preuves à Vo’Euganeo, en Vénétie (voir par exemple : https://www.lesoir.be/289399/article/2020-03-23/coronavirus-en-italie-un-village-echappe-la-pandemie-apres-un-depistage-massif)

Nous n’étions donc pas prêts à faire face à cette pandémie :
-Matériellement, avec une capacité de réaction sinon nulle, du moins non autonome dans la mesure où notre approvisionnement, en médicaments et en masques notamment, dépend de pays étrangers, principalement la Chine et l’Inde, dont les capacités de production ont été fortement altérées par la pandémie et que l’on a vu vendre au plus offrant sans respecter toujours les contrats passés.
-Psychologiquement : les scientifiques qui continuaient à mettre en garde contre une nouvelle pandémie étaient considérés comme des gêneurs, des « empêcheurs de consommer en rond ». L’incapacité à modifier les habitudes de vie s’est parfaitement illustrée par la difficulté à respecter les mesures de confinement.
– L’impréparation touchait également le monde médical.
Par exemple, en début de pandémie Covid-19, Didier Raoult, infectiologue à Marseille, relativise la portée la pandémie de maladie à coronavirus de 2020 en France en affirmant : « Il y a trois Chinois qui meurent et ça fait une alerte mondiale. L’OMS s’en mêle, on en parle à la télévision et à la radio. Tout cela est fou, il n’y a plus aucune lucidité ». Début février dans le Journal du dimanche il persiste : « ce virus n’est pas si méchant »
Début mars, on s’estimait prêt en Belgique : Steven van Gucht, président du Comité scientifique Covid-19 : « dans le pire des cas on peut s’attendre à 3000 hospitalisation et entre 500 et 700 patients en soins intensifs », ceci malgré l’évidence de la sévérité du problème en Chine qui, après une phase de déni, mettaient en place des mesures très vigoureuses. On a refusé de considérer un modèle d’évolution exponentielle, « en fusée », pour se référer à des modèles basés sur le passé Raisonnement sur base de la forme sévère de la grippe, contre laquelle une majorité de la population dans toutes les tranches d’âges est immunisée. C’est l’absence totale d’immunisation des populations qui a permis au virus de se répandre de façon aussi rapide. La difficulté de diagnostiquer le Covid-19 est un autre facteur important. Alors qu’on était arrivé à limiter la propagation du SARS parce qu’il était facile à diagnostiquer car il provoquait immanquablement des symptômes graves, permettant très vite d’isoler les patients, de retracer leurs contacts etc ; les personnes atteintes du virus de la grippe ont des symptômes, même peu importants qui les poussent naturellement à prendre des précautions dans leurs contacts sociaux. Par contre 50% des porteurs de Covid-19 n’ont pas de symptômes.
– Politiquement :
L’épisode des masques et le rabotage du budget des soins de santé témoigne de l’orientation de la politique vers le tout économique. Le trophée de la suffisance politique revient à D Trump qui en 2018, fermait un bureau du Centre de contrôle des maladies infectieuses, son travail étant considéré comme de l’alarmisme. Dans cette disposition d’esprit, l’argent consacré à ces organismes paraissait mal dépensé.

En début de pandémie, la préoccupation première des États et des institutions économiques internationales (FMI et banques centrales, entre autres) fut de rassurer les populations et les investisseurs, pour notamment éviter une crise boursière et une récession économique.

Face à la pandémie, l’Union européenne s’est montrée incapable d’une réaction coordonnée avec, d’une part des méthodes de lutte disparates (confinement dans certains pays, mais de niveaux variables et mesures non coordonnées dans le temps, politique d’immunisation collective dans d’autres). Les pays membres ont refusé leur aide à l’Italie qui a heureusement pu compter sur la Chine, la Russie, Cuba (https://www.france24.com/fr/20200331-les-ratages-de-l-union-europ%C3%A9enne-face-au-covid-19). Ils ont été incapables de s’accorder sur un mécanisme de mutualisation des dettes que les pays seront obligés de contracter pour soutenir leurs populations et leurs économies.
– En terme de communication. En Belgique, la gestion scientifique est confiée à Sciensano, un organisme qui trouve ses racines dans l’Institut Pasteur du Brabant, créé en 1900 (https://www.sciensano.be/fr/a-propos-de-sciensano/historique-de-sciensano) et les politiques disent s’appuyer sur les avis des scientifiques pour prendre leurs décisions, avec des attitudes questionnables cependant, comme les recommandations par rapport au port du masque.
Les masque de type chirurgical sont efficaces, une étude publiée dans un journal scientifique majeur vient de le confirmer (https://www.nature.com/articles/s41591-020-0843-2.pdf): ils permettent une filtration à 95% ; dans la mesure, à nouveau, où 50% des porteurs n’ont pas de symptômes, leur utilisation large constitue une barrière à la dissémination. Il semble donc que les messages sur leur inutilité pour la population générale ait avant tout été destinée à gérer les stocks insuffisants, reportant sur ceux qui voudraient en porter la responsabilité du dénuement des équipes soignantes. Même le masque « fait maison » pourrait être efficace dans les contacts sociaux bien que, selon certains ils auraient surtout pour effet de prolonger le contact entre les virus et les personnes qui le portent.

On ne peut nier que la cause première de la pandémie est le virus SARS-CoV-2. Les pandémies existent depuis que les humains ont mis en place des moyens de communication. Notre organisation économique et politique est impliquée dans le passage de ce virus aux humains, dans l’impréparation à un tel événement et dans le caractère plus ou moins adéquat des réponses qui lui ont été apportées.
Les responsables ciblés sont les politiques, les financiers, certains scientifiques ; quel rôle jouent les citoyens ? A travers nos choix électoraux, notre adhésion aux politiques menées et au modèle de développement et à ses attraits, nous sommes tous parties prenantes. Et c’est de ce constat qu’il faudra partir pour la suite.

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